Qu’est-ce que l’autoplanification ?

L’autoplanification signifie, en bref, que les collaborateurs sont responsables de leurs propres horaires. Pendant l’élaboration d’horaires, mais aussi pendant leur gestion et réalisation. L’autoplanification cadre parfaitement dans les concepts d’autonomie et de flexibilisation.

La journée de travail classique de 9h à 17h se retrouve de plus en plus souvent sous pression. Le modèle traditionnel du soutien de famille perd également du terrain. Les organisations sont de plus en plus complexes, dynamiques et imprévisibles. Elles passent très rapidement à des solutions ad hoc onéreuses telles que des travailleurs intérimaires ou des heures supplémentaires.

En même temps, nous voyons que de nombreux Belges ont du mal à trouver un bon équilibre entre travail et vie privée. En outre, il est question de rythmes et de préférences individuels. L’un est du matin, l’autre du soir. De plus, nous savons que de nombreux jeunes attendent une certaine autonomie et flexibilité. Ou que les travailleurs âgés doivent souvent faire face à des problèmes de santé.

L’autoplanification répond à cette demande de cogestion, de flexibilisation et de travail sur mesure. Comment est-ce possible ? L’autoplanification implique que le nombre de collaborateurs corresponde exactement à l’offre d’emploi et à la demande du client. Comme les exigences en matière d’occupation sont fixées par jour, semaine ou période de planification, il en résulte une forte implication dans le chef des collaborateurs, qui s’exprime par une baisse de l’absentéisme pour cause de maladie et une augmentation de la productivité. Les organisations qui responsabilisent leurs collaborateurs par rapport à leurs horaires, ont par ailleurs une longueur d’avance sur le marché du travail.

Origine suédoise

L’autoplanification trouve son origine dans un hôpital suédois. En guise d’expérience, Andris Kreicbergs, professeur d’université en chirurgie orthopédique, décide un jour d’écrire sur un tableau blanc de combien de personnes il a besoin à quel moment. Son équipe y souscrit. À la fin de l’expérience, 90 % des collaborateurs ne veulent plus revenir à l’ancienne situation. La productivité a en outre progressé de 10 %. L’implication et la satisfaction des collaborateurs ont également augmenté. Avec le soutien des syndicats, il développe les bases de l’autoplanification.

L’autoplanification en Belgique

Le concept d’autoplanification (ou de ‘planification flexible’) a été réintroduit il y a des années en Belgique et aux Pays-Bas par Déhora. Suite aux changements sociaux, nous constatons une augmentation de la demande d’autoplanification ou d’autres méthodes pour donner davantage voix au chapitre aux travailleurs. Entre-temps, elle est appliquée dans de nombreux secteurs et organisations différents. Dans les hôpitaux, les centres d’hébergement et de soins, les villes et les communes, les bibliothèques, les organisations prestataires de services, etc. N’hésitez pas à demander nos références !

Comment l’autoplanification fonctionne-t-elle?