Le Black Friday révèle avec une précision chirurgicale à quel point votre planification du personnel est solide — ou au contraire vulnérable. Périodes de pointe, absences imprévues, horaires variables, primes, files d’attente, stress dans les équipes… Chaque année, cet événement montre exactement où votre workforce management tient bon — et où il craque. Dans cet article, nous examinons où la pression monte, ce que le Black Friday met réellement à nu et surtout ce que vous pouvez en retenir pour le reste de l’année.

L’origine du Black Friday

Le Black Friday est né aux États-Unis, le lendemain de Thanksgiving. Dans les années 1950, les policiers de Philadelphie utilisaient le terme pour décrire l’extrême circulation et les foules massives dans la ville. Aujourd’hui, le Black Friday est devenu un phénomène mondial — parfois même une Black Week ou un Black Month — durant lequel les consommateurs cherchent des bonnes affaires pendant des semaines et les entreprises tentent de booster leur chiffre d’affaires.

Ce glissement vers une période plus longue rend désormais la tâche encore plus difficile pour les organisations. Autrefois, il suffisait de gérer un seul jour de forte affluence. Aujourd’hui, la pression commence des semaines plus tôt : les promotions démarrent plus tôt, les clients attendent des heures d’ouverture prolongées, les volumes en ligne augmentent rapidement et les équipes doivent tenir un marathon plutôt qu’un sprint.

Où la pression devient vraiment palpable

Pendant le Black Friday — et toute la période qui le précède, toujours plus longue — tous les curseurs basculent en même temps : les volumes augmentent, les clients exigent de la rapidité, les équipes doivent s’adapter en continu, les tâches deviennent plus intenses et les erreurs sont immédiatement sanctionnées. À de tels moments, vous voyez instantanément :

  • si votre planification du personnel est suffisamment flexible,
  • si vos horaires résistent aux pics variables,
  • si vos processus sont clairs,
  • et si vos équipes disposent d’un buffer suffisant et d’un soutien réel.

Ainsi, le Black Friday n’est pas seulement une période commerciale majeure : c’est un véritable stress test pour le workforce management. Ce que l’on parvient encore à masquer les jours ordinaires apparaît soudain en pleine lumière — et ce qui ne fonctionne pas s’effondre immédiatement.

La réalité de la planification pendant le Black Friday

Le Black Friday pousse les organisations dans un rythme auquel les horaires classiques ne peuvent souvent pas répondre. La pression commence plus tôt, culmine plus souvent, dure plus longtemps… et cela se ressent profondément dans la planification.

1. Le pic de volume… qui n’est plus un pic

Là où autrefois une seule journée représentait le moment critique, les pics s’accumulent désormais. Les webshops explosent, les magasins prolongent leurs heures d’ouverture et les équipes sont déjà « en alerte » bien avant le week-end. Pour les planificateurs, cela signifie : être flexible non pas pendant un jour, mais pendant toute une période. Sans une capaciteitsplanning suffisamment préparée, on atteint très vite ses limites.

2. La volatilité des heures et de la présence

Dans les opérations, le Black Friday ressemble à une mini-tempête où chaque heure peut être différente : un pic qui commence plus tôt que prévu, un collaborateur qui tombe malade, des livraisons retardées… Si la structure des horaires n’est pas assez souple, vous basculez immédiatement en mode « improvisation permanente ». Les planificateurs courent d’un changement à l’autre, tandis que les collaborateurs n’ont pas toujours de visibilité sur leur journée.

3. Le casse-tête des primes et exceptions

Le Black Friday apporte son lot de règles qui ne s’intègrent pas dans une semaine standard : ouvertures tardives, shifts du week-end, primes supplémentaires, heures supplémentaires exceptionnelles… Une prime oubliée ou un calcul erroné, et la frustration commence avant même le traitement des salaires. C’est précisément là que les processus manuels commencent à craquer.

4. Des équipes qui peinent à suivre le rythme

La charge de travail du Black Friday n’est pas simplement « plus élevée », elle est fondamentalement différente : plus rapide, plus intense, plus multitâches et plus émotionnellement exigeante. On voit immédiatement quelles équipes fonctionnaient déjà à leur limite — et quelles tensions étaient perceptibles depuis des semaines.

5. Les limites de la planification manuelle

Ce qui peut encore être rattrapé dans Excel les jours calmes s’effondre complètement pendant le Black Friday. Les versions se mélangent, les adaptations de dernière minute s’accumulent, les erreurs sont détectées trop tard et il n’y a aucun aperçu en temps réel. C’est le moment où l’on doit réellement se poser la question : planifie-t-on en amont ou surtout en réaction ?

Personeelsplanning tijdens Black friday

Conseils pour un Black Friday sans stress

Soyons honnêtes : si vous devez encore commencer votre planification maintenant, il est déjà trop tard. Le Black Friday — ou cette entire Black Week — demande une préparation qui commence des semaines voire des mois plus tôt. Mais rien de fataliste ici : ce que vous ne pouvez plus résoudre aujourd’hui, vous pouvez le renforcer structurellement demain.

Rendre le Black Friday gérable commence par un principe : anticiper. Ne pas espérer que « ça ira », mais regarder en avant.

1. Ne commencez jamais en novembre — commencez en septembre (ou avant)

Les organisations solides traitent le Black Friday comme un projet annuel. Elles analysent :

  • où se situaient les goulots d’étranglement,
  • quelles fonctions étaient structurellement en tension,
  • où les heures supplémentaires dérapaient,
  • et quels shifts perdaient constamment leur équilibre.

Résultat : elles abordent le Black Friday non pas avec du stress, mais avec des repères.

2. Construisez la capacité avant la tempête, pas pendant

Chercher des renforts temporaires la semaine du Black Friday fonctionne rarement. Les meilleures organisations :

  • construisent une réserve flexible toute l’année,
  • créent de courts modules de formation pour une mise en route rapide,
  • et planifient toujours une équipe tampon pour les pics inattendus.

3. Ne faites pas de la communication un sprint de dernière minute

Les équipes qui ont de la clarté résistent beaucoup mieux à la pression. Elles doivent savoir en amont :

  • comment les horaires se déroulent,
  • quelles règles supplémentaires s’appliquent,
  • quand les pauses sont prévues,
  • et vers qui se tourner si cela devient trop lourd.

4. Travaillez avec une visibilité en temps réel — pas en silos

Le Black Friday évolue rapidement. Une planification figée est déjà dépassée. Une vue en temps réel sur la présence, l’occupation par zone, les files d’attente et les tâches ouvertes fait la différence entre ajuster et éteindre des incendies.

5. Automatisez là où ça fait mal

Le Black Friday montre de façon impitoyable que les processus manuels ne sont pas évolutifs. Des calculs automatisés, des horaires uniformes, des intégrations payroll et une vue cockpit — comme dans Planpoint — font la différence entre chaos et contrôle.

6. Prévoyez de la “réparation” pour vos équipes

Sans moments de récupération, pauses prolongées ou décompression après coup, vous en payez le prix pendant des semaines. Le workforce management, c’est aussi du people management.

Ce que le Black Friday essaie vraiment de vous dire

Le Black Friday n’est pas une simple période de pointe. C’est une loupe. Tout ce qui reste sous le radar pendant les semaines plus calmes — petites inefficacités, horaires serrés, processus flous, listes de contournement manuelles, équipes déjà en surcharge — ressort ici en grand format.

Et c’est précisément ce qui rend cette période précieuse. Pas parce que « c’est intense », mais parce que cela révèle :

  • ce qui fonctionne déjà bien,
  • où votre organisation peut gagner en maturité,
  • et quels processus doivent évoluer.

Le Black Friday est donc avant tout une source d’information : un miroir pour toute l’année. Ceux qui utilisent ces enseignements construisent davantage de stabilité et de sérénité dans toutes les autres semaines.

Prêt à aborder l’année prochaine plus fort ?

Si vous vous heurtez chaque année aux mêmes problèmes pendant le Black Friday, cela signifie souvent deux choses : soit vous manquez de personnel, soit vous n’exploitez pas assez le potentiel de vos équipes — parce que processus, systèmes ou accords ne suivent pas. C’est précisément là que nous intervenons.

Déhora accompagne les organisations dans :

Vous n’êtes pas obligé de « survivre » au Black Friday. Vous pouvez en ressortir structurellement plus fort — avec une planification qui tient, des équipes qui respirent et des processus qui ne s’effondrent pas dès que la pression monte.

Envie de savoir où se situe votre plus grand potentiel ? Nous regardons volontiers cela avec vous.